Eaux de surface : localisation, utilisation et potabilité

L’eau douce disponible (c’est-à-dire accessible) représente environ 0,7 % de la quantité totale d’eau sur Terre.

L’hydrosphère regroupe eau de surface et eau souterraine.

Que sont ces eaux de surface, comment fonctionne le cycle de l'eau et quels sont les traitements de l'eau avant d'arriver vers nos robinets ? Toute l'info.

(c) USGS Georgia Water Science Center

(c) USGS Georgia Water Science Center

Où trouve-t-on naturellement de l’eau sur Terre ?

L’eau est apparue sur Terre après les chutes de météorites, lorsque la croûte terrestre s’est refroidie. Il y eut d’abord des vapeurs d’eau issues de la condensation, puis des pluies qui finirent par couvrir la croûte terrestre presque entièrement d’eau.

Il aura fallu quelques dizaines de millions d’années pour qu’un océan recouvre presque entièrement la croûte terrestre et engendre un cycle d’érosion et de sédimentation, qui a fini par constituer nos réserves d’eau douce, souterraine et de surface.

Depuis 4 milliards d’années, l’eau présente sur notre belle planète a porté la vie : faune, flore, et toutes les espèces du vivant.

La surface de l’eau sur terre représente 72 % de la surface du globe.
Environ 1,5 milliard de kilomètres cubes.
Mais 97.2 % des eaux contenues sur terre sont des eaux salées.
L’eau douce ne représente que 2,8 % de l’eau de la planète (ce qui inclut la banquise).

Les eaux de surface

  • Océans
  • Mers
  • Lacs
  • Eaux de ruissellement
  • Fleuves
  • Rivières
  • Ruisseaux
  • Torrents
  • Exutoires
  • Oueds
  • Réservoirs
  • Eaux côtières
  • Estuaires
  • Marais côtiers
  • Lagunes
  • Mares
  • Arroyos.


On distingue 3 types d’eaux de surface  :

  1. les eaux lotiques : elles circulent dans le sens des rivières avec un courant fort.
  2. les eaux lentiques : elles sont intérieures, calmes ou stagnantes.
  3. les eaux artificielles ou hautement modifiées dans leur nature par l’activité humaine (barrages, écluses, bases de loisirs, zones de captage, centrales hydrauliques, drainage…) (Source : aquaportail.com)

Les eaux souterraines 

Ce sont les eaux invisibles, sous le sol et la surface. Il faut savoir cependant que ce sont les eaux souterraines qui représentent la plus grande source d’eau potable en France.

  • Nappes phréatiques
  • Nappes souterraines
  • Sources

Quelle est la différence entre nappe phréatique et nappe souterraine ? Les nappes phréatiques sont des nappes souterraines à une distance de la surface qui leur permettent d’être pompées et utilisables. D’autres nappes souterraines sont à plusieurs centaines de mètres sous la surface… (Source : wikipedia.org)

Quelles sont les étapes du cycle de l’eau sur Terre ?

L’eau sur terre est en perpétuel mouvement : marées, averses, fonte des glaciers, courants, érosion…

Le cycle de l’eau concentre les différents stades et transitions de l’eau sur terre, qu’elle soit de surface ou souterraine, liquide, solide ou gazeuse. Le cycle de l’eau représente l’ensemble des transferts d’eau, se faisant par l’énergie solaire ou les vents. C’est une sorte de « circuit fermé ».

L’eau de surface est naturellement alimentée par les précipitations. Les fleuves sont alimentés par la pluie, les torrents et la fonte des glaciers. Ils sont en mouvement constant : on parle de débit.

Lorsqu’elle s’évapore ou ruisselle, elle se transforme de nouveau en nuage (pluie) ou nourrit la nappe phréatique.

Les phénomènes qui entrent en jeu sont :

  • L’évapotranspiration : les eaux de surface chauffées par le rayonnement solaire rejoignent l’atmosphère sous forme de vapeur d’eau.
  • La transpiration des végétaux : les racines pompent l’eau du sol et en relâchent une partie dans l’atmosphère.
  • Les précipitations : lorsque l’atmosphère est saturée en vapeur d’eau, elle se transforme en pluie, en neige, en grêle…
  • Le ruissellement : la pluie ruisselle vers les océans et les nappes d’eau souterraines. L’infiltration se fait à travers les fissures naturelles des sols et des roches.

Quels sont les problèmes rencontrés par le cycle de l’eau ?

La déforestation, les pratiques agricoles et l’urbanisation augmentent le ruissellement, car la surface n’absorbe plus l’eau, car elle est déstructurée.

  • Inondations
  • Diminution de l’évapotranspiration (donc des pluies)
  • Épuisement des nappes
  • Pollution industrielle et agricole
  • Détournement des cours d’eau naturels
  • Déplacement de la faune
  • Épuisement de la flore
  • Microbactéries

Que sont les eaux de surface ?

Les eaux de surface sont également appelées eaux superficielles Avec les eaux souterraines, elles constituent la réserve principale d’eau sur notre planète. Elles sont au-dessus de la surface de la Terre.

L’eau de surface peut être une eau douce, salée ou saumâtre.

Parmi les eaux de surface douces on distingue les lacs volcaniques, glaciaires, tectoniques, côtiers, karstiques, résiduels (restes d’anciennes mers ou golfes), alluvionnaires, et enfin de barrage (artificiels ou naturels). Ils sont plutôt stagnants.

Les eaux de surface sont-elles potables ?

Selon l’emplacement où elles se trouvent et leur taille ainsi que les critères du sol, les eaux de surface sont plus ou moins saines et polluées. Donc plus ou moins potables.

  • La température et la pluviométrie sont un facteur important
  • Les matières en suspension également
  • Les eaux de surface n’ont pas toutes la même concentration en oxygène, en sel ou en nitrates
  • Elles ne sont pas toutes fréquentées par la même faune.


Pour toute cette série de facteurs variables, sans parler du facteur évident de la pollution humaine, agricole et industrielle, les eaux de surface ne sont pas toutes potables. Une eau qui stagne ou une eau dans laquelle se déversent des eaux polluées sera par définition impropre à la consommation. L’eau salée est naturellement non potable.

En France, les eaux de surface sont surveillées et contrôlées. Seuls 4 % des prélèvements d’eau douce sont faits dans les eaux de surface. Elles subiront parfois un traitement de potabilisation avant d’arriver jusqu’aux robinets du réseau.

L’agence française pour la biodiversité (AFB) publie régulièrement un bulletin d’évaluation de l’état des eaux de surface (rivières, lacs et eaux littorales). Les dernières statistiques indiquent qu’un peu moins de la moitié des eaux de surface sont en bon état écologique, et 60 % en bon état chimique.

De manière générale, et les sécheresses des dernières années nous l’ont bien rappelé, il est capital de préserver ces ressources en limitant le captage. Ceci afin de ne pas interrompre le cycle de l’eau. (Source : aquabrie.fr)

En France, 9 points de captages sur 10 font l’objet d’un périmètre de protection contre les pollutions. Des actions préventives et curatives sont mises en œuvre à l’échelle européenne, nationale et locale. (Source : cieau.com)

Les étapes de traitement de l’eau de surface

Le cycle de traitement de l’eau de surface va dépendre de la destination des eaux prélevées, et de leur état de pollution ou non.

Le but du traitement de l’eau de surface et de la rendre propre à l’utilisation ou à la consommation. Il faut donc les débarrasser des bactéries, des matières organiques, des algues…

Les principaux traitements qui interviennent sont :

  • Le captage
  • La coagulation
  • La floculation
  • La flottation
  • La sédimentation
  • La clarification
  • Le dégrillage
  • La filtration par le sable
  • La désinfection ou chloration
  • L’ozonation
  • L’adsorption par charbon actif
  • L’ultrafiltration
  • L’écrémage
  • Le stockage


Ensuite, l’eau est acheminée vers les habitations. Les eaux usées subissent un assainissement dans des stations d’épuration avant d’être rejetées dans la nature. (Source : franceenvironnement.com)

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